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LE 1 DÉCEMBRE 2013 au théâtre G. Robinne de MONTLUÇON

 

LOGO SYMPHONIA SANS FOND

A PRESENTÉ

devant près de 500 SPECTATEURS


UN DE LA CANEBIÉRE

 

Opérette marseillaise en 2 actes et 10 tableaux

de Henri Alibert, René Sarvil et Raymond Vincy

 

Musique de Vincent Scotto (1874-1952)

Editions Chappell.

MARSEILLE    

 

Création à Lyon (théâtre des Célestins), le 1° octobre 1935.

C’est la quatrième opérette marseillaise de Vincent Scotto, elle restera à l’affiche une dizaine d’années (théâtre des variétés). Elle fut représentée dans toute la France, en Afrique du Nord, en Belgique et en Suisse. Une version cinématographique a été tournée en noir et blanc puis en couleur avec Marcel Merkès. Même la télévision s’en empare en 1960.

 

 

L’argument

 

Acte I

Marseille, 1930.

Sur la Corniche, le port du vallon des Auffes abrite de joyeux pescadous, parmi lesquels Toinet, petit patron pêcheur, qui forme avec ses camarades Girelle et Pénible, un trio inséparable. Débordant d'optimisme, les trois amis espèrent bien qu'un jour, ils pourront faire bâtir sur la colline, une usine, où seront mises en boîte, les sardines de leur pêche. La tante Clarisse, a bien été contactée par son neveu Pénible pour financer l'opération, mais jusqu'ici, elle a toujours refusé.

En attendant que se réalise ce rêve, Pénible cherche surtout comment séduire Margot, une corpulente marchande de légumes d'une bonne quarantaine d'années, dont il est amoureux. En vain, car le cœur de Margot ne bat que pour Girelle, Girelle qui dédaigne l'amour de cette matrone envahissante.

Lorsque l'action débute, Toinet et Girelle viennent de passer une bonne partie de la nuit dans un dancing, où ils ont fait la connaissance de deux jolies filles, Francine et Malou. L'imagination et le champagne aidant, les deux pescadous se sont fait passer pour les directeurs d'une usine de conserves, et les jeunes filles pour des stars de cinéma.

En réalité, Francine et Malou, comme Margot, sont vendeuses au marché. Lorsqu'elles racontent à cette dernière leur soirée, celle-ci ne tarde pas à identifier les pseudo-directeurs. Elle convainc les jeunes filles à donner une petite leçon aux pescadous, qu'elles ont promis de revoir.

Pour cela, elles s'assurent la complicité du riche Bienaimé des Accoules, vieil adorateur de Malou. Bienaimé est présenté au trio comme un riche négociant, désireux de leur acheter une grande quantité de boîtes de sardines.

Pris au piège, les trois amis acceptent de passer un contrat. Le jour de la signature, Pénible se déguise en vieille dame : il est présenté comme étant la tante Clarisse, commanditaire de leur affaire. Malgré l'important dédit prévu par le contrat, le trio garde le moral.

Pour sortir de cette situation, les trois pescadous décident de faire "disparaître" tante Clarisse. Une barque contenant une coiffe, un fichu, des mitaines, un sac, est abandonnée en mer. Le trio espère ainsi faire croire que la tante s'est noyée. Le lendemain, ils reçoivent la visite de Garopouloff, riche négociant, qui avoue avoir éventré leur barque avec son yacht. Il est persuadé avoir causé la mort de la tante. Profitant de la situation, les pescadous acceptent de ne pas prévenir la police, à condition que Garopouloff commandite leur usine à la place de la vieille dame.

 

Acte II

Dans l’usine,

L'usine est construite. Bienaimé s'inquiète, car le contrat est en bonne voie d'être honoré. Toinet est triste. Il n'a plus de nouvelles de Francine et ne sait où la joindre.

Margot veut savoir comment les trois amis ont trouvé l'argent. Elle séduit ce nigaud de Pénible, lequel, sur l'oreiller, en raconte suffisamment à la vendeuse pour qu'elle puisse se venger de l'indifférence de Girelle en prévenant Bienaimé. Et ce dernier s'empresse d'avertir Garopouloff.

Rempli de remords, Pénible se confesse à ses amis. Ceux-ci organisent la parade. Lorsque Bienaimé et Garopouloff se présentent, on leur affirme que Tante Clarisse existe bien, qu'elle ait été retrouvée vivante, mais frappée d'amnésie.

Les gogos sont convaincus à la vue de Pénible, une nouvelle fois travesti, installé dans une chaise roulante poussée par Girelle. Ce benêt de Pénible, quelques instants plus tard, raconte tout à Margot, et tout est remis en cause. La situation se complique encore avec l'arrivée de la vraie tante Clarisse.

Après quelques instants difficiles, la situation s'éclaircit. Tante Clarisse rembourse Garopouloff et accepte de commanditer l'affaire. Par contre, ce pauvre Bienaimé reste avec 800 000 boîtes de sardines sur les bras. Quant à Toinet, qui a appris la vérité sur Francine, il retrouve la jeune fille, qui se jette bientôt dans ses bras.

Documentation lyrique de l'ANAO, revue de l’opérette N°36 et 92

 

 

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