La Péricole, une histoire vraie ?

"De par sa mère, la Péricole est de la race des princesses, mais le sang des Villegas qui coule dans ses veines semble charrier toute la fougue des conquistadors, ses ancêtres. Elle se qualifie elle-même d’aventurière." (Extrait d'article du Readers digest).

Ce tempérament va jusqu'à l'amener sur les deux plus grandes scènes des théâtres de Lima (Pérou).

Elle devient la reine de la ville et la maîtresse du vice roi d'Espagne.

La carrière de la reine de Lima inspira Prosper Mérimé, Offenbach et même Jean Renoir.

Offenbach adapta l'histoire de la belle dans un opéra bouffe où la gaieté se transformait souvent en mélancolie comme dans sa vie.

La biographie de la Péricole, de son vrai nom Micaela de Villegas fut écrite par un descendant, Bertrand Villegas aux éditions Jean Claude LATTES Paris en 1995.

Il est le descendant d'un des frères de la comédienne.

Le père de Bertrand lui racontait la légende de la Péricole le soir au milieu des contes de Perrault..

De formation journalistique, Bertrand découvrit à Londres et à New York des documents relatant des épisodes de la vie de Micaela.

Il partit à Lima, aidé d'un archiviste, il compléta sa collection dont un arbre généalogique, un testament et un portrait. 

Seule une place de Lima porte le nom de Micaela, sa maison disparaît, remplaçait par une brasserie. La légende de la Péricole perdure toujours.

Le carrosse en or de la reine de Lima inspira Prosper MÉRIMÉE ( Le Carrosse du Saint-Sacrement ), OFFENBACH (La Périchole) plus récemment Jean RENOIR.

Bertrand pousse même le vice jusqu'à gravir les quelques 2400 mètres de dénivelé pour accéder au MACHU PICCHU. Il resta à Lima pendant deux ans.

La petite fille des indes, Micaela ne fut pas toujours la Périchole. Elle était aussi Miquita et surtout "Miquita, ne chante pas à table !". Sa famille était composée d'une petite sœur, Maria Josefa, un petit frère José Félix. Son père composait de la musique et jouait de la guitare et apprenait le chant à la Périchole. Sa mère était née à Lima le 15/10/1721 de la noblesse coloniale et de Castille. Sa famille s'était divisée après une querelle  entre son père et son oncle.

Micaela vécu ses deux dernières années au couvent des Carmel, elle porta le nom de Sœur Marie du Rosaire.

Le 16 mai 1819, elle rendit son dernier souffle. Pendant 9 nuits , les religieuses du Haut Carmel ont veillé son corps. Lors de la procession du catafalque le long de la promenade des Déchaussées, les pauvres gens pleuraient la mort d'une bienfaitrice. Elle fut enterrée au monastère des Carmes Déchaussées. 

(projecteurtv.com)